Ce balado est un travail académique réalisé par 10 étudiants de 1re année au doctorat de 1er cycle en pharmacie de l’Université de Montréal. La problématique ciblée était la stigmatisation de la santé mentale par les professionnels de la santé, particulièrement par les pharmaciens. Ce faisant, le but était de sensibiliser et d’outiller les pharmaciens et étudiants à aborder cette clientèle en réduisant leurs comportements stigmatisants. Ce balado est divisé en 4 épisodes d’une dizaine de minutes durant lesquels l’équipe s’entretient avec les pharmaciens M. Alexandre Chadi et M. Anis Ouyahia, ainsi qu’avec M. Laurence Caron, chargé de projet à l’AQRP. Également, Mme Julie Tansey y témoigne ses expériences de stigmatisation en pharmacie. Réalisé en partenariat avec l’AQRP, le contenu de ce projet a été révisé par Mme Diane Harvey, directrice générale de cette organisation. Un sondage est d’ailleurs disponible pour connaître vos impressions. Votre rétroaction est la bienvenue!
Merci et bonne écoute!
*** Voici le lien pour le balado et le sondage : https://linktr.ee/Parler_Pour_Interpeller
Voici quelques extraits des discussions avec nos invités :
« Le ministère de la santé jusqu’en 2018 avait sur son site une statistique qui disait qu’environ 2/3 des gens qui pouvaient bénéficier d’aide [en santé mentale] ne vont pas en chercher car ils ont peur d’être stigmatisés. »
- LAURENCE CARON, AQRP
« J’ai eu un problème physique il y a quelques années qui m’a amené à prendre une série de médicaments. […] J’ai trouvé que c’était beaucoup plus accueillant et complet comme service que quand je suis arrivée avec une prescription pour des médicaments plus de nature psychiatrique. »
- JULIE TANSEY, Vox Québec
« Pour tous les patients, [et] pas nécessairement juste les patients en santé mentale, la première chose, c’est l’écoute active. […] Quand on est avec des patients, il faut que les patients [sentent qu’on les écoute], qu’on est là physiquement, que le corps est là, [et] que la tête [est] présente. »
- ANIS OUYAHIA, Pharmacien
« En moins de 10 secondes dans une entrevue entre un pharmacien et son patient, en moyenne le pharmacien va couper le patient, donc ne va pas laisser le patient s’exprimer complètement. »
- ALEXANDRE CHADI, Pharmacien