La stigmatisation liée aux problèmes de santé mentale s’ajoute souvent aux difficultés engendrées par la maladie elle-même. De plus, elle constitue un frein majeur à la quête de soins.
Le saviez-vous?
- Les préjugés entourant la maladie mentale incitent près des 2/3 des personnes atteintes à ne pas chercher l’aide dont elles ont tant besoin. De plus, 42% des gens aux prises avec un problème de santé mentale ne l’ont pas dit à leur famille de peur d’être jugés (source : site web du MSSS).
- Seulement la moitié des Canadiens le dirait à leurs amis ou à leurs collègues si un membre de leur famille recevait un diagnostic de maladie mentale (50 %), comparativement à une vaste majorité qui parlerait d’un diagnostic de cancer (72 %) ou de diabète (68 %) dans la famille (source : 8e Bulletin national annuel sur la santé de l’Association Canadienne Médicale).
- La stratégie du contact, qui favorise les interactions interpersonnelles positives entre une personne vivant ou ayant vécu un problème de santé mentale (qui dévoile sa condition) et une personne du public en général, s’est montrée particulièrement efficace en matière de lutte contre la stigmatisation.
À l’issue de son colloque Vaincre la stigmatisation : un enjeu collectif! en 2010, l’AQRP a réuni une quinzaine d’acteurs impliqués dans la lutte contre la stigmatisation afin de former le Groupe provincial sur stigmatisation et la discrimination en santé mentale (GPS-SM).
En savoir plus sur le GPS-SM