XVᵉ COLLOQUE
Du 8 au 10 novembre 2010
Vaincre la stigmatisation : un enjeux collectif!
Un XVᵉ Colloque jumelé à un 20ᵉ anniversaire… C’est avec fierté que l’AQRP a tenu son XVᵉ Colloque du 8 au 10 novembre 2010. Plus de 800 personnes étaient présentes. Un grand merci à nos partenaires pour leur générosité, ainsi qu’à tous nos conférenciers, présentateurs et participants, qui ont contribué à faire de cet événement un succès! Rendez-vous en 2012 pour le XVIᵉ Colloque!
ATELIERS ET FORMATIONS
Ateliers
Lundi 8 novembre — PM-13h à 17h15
À l’hôtel Fairmont Le Reine Élizabeth de Montréal
Spectacle d'ouverture - Émile Nelligan, interprété par Dominique Côté
Émile Nelligan Poète québécois, né et décédé à Montréal (1879-1941). Ayant un trouble de santé mentale, il est hospitalisé à Saint-Benoît-Joseph-Labre en 1899, puis interné en 1925 à Saint-Jean-de-Dieu jusqu’à la fin de sa vie.
Dominique Côté Chanteur et acteur, il a interprété Émile Nelligan jeune dans la nouvelle version de l’opéra Nelligan, d’André Gagnon et Michel Côté. Il a aussi joué notamment dans Starmania versus Notre-Dame de Paris (2010), Il Barbiere di Siviglia (2008) et Les Misérables (2003).
Conférence - Dʳ Graham Thornicroft—Evidence of how to reduce stigma and discrimination
Professeur de psychiatrie communautaire et chef du Département de recherche en services de santé à l’Institut de psychiatrie du Collège Royal de Londres, un expert mondialement reconnu pour ses travaux sur la déstigmatisation et la discrimination. (Traduction simultanée anglais – français)
Conférence - Dʳᵉ Rachel E. Perkins—Leading by Example. Harnessing the Expertise of Experience via Employment within Mental Health Services - the South West London User Employment Programme 1995-2010
Directrice Assurance Qualité et Expérience Utilisateur au South West London and St. George’s Mental Health NHS Trust, en Angleterre, et utilisatrice de services en santé mentale. Dre Perkins est reconnue pour ses programmes novateurs visant à accroître les occasions d’emploi à l’intérieur des services de santé mentale pour les personnes qui ont elles-mêmes vécu des problèmes de santé mentale. (Traduction simultanée anglais – français)
Conférence - Dʳ David J. Roy—Santé mentale : entre une logique de l'exclusion et une éthique de l'humanité
Chercheur titulaire, Faculté de Médecine de l’Université de Montréal. Directeur, Laboratoire de recherche en éthique et vieillissement, Centre de recherche, Institut universitaire de gériatrie de Montréal. Figure dominante de la bioéthique au Canada et à l’étranger, intérêt particulier pour les questions d’éthique et de santé mentale.
Mardi 9 novembre — AM-9h à 10h15
À l’hôtel Fairmont Le Reine Élizabeth de Montréal
01—Le chez-soi selon les personnes itinérantes atteintes de troubles mentaux
Mots clés : Chez-soi, rétablissement, privé, réintégration, choix
Samira Dahi, candidate au doctorat en santé communautaire à l’Université Laval, Montréal; Monique Carrière, professeure titulaire, Université Laval, Michèle Clément, chercheuse, GRIOSE-SM, toutes deux de Québec; Henri Dorvil, professeur, Université du Québec à Montréal
Cet atelier se propose d’examiner les éléments qui facilitent ou empêchent la constitution d’un chez-soi chez les personnes itinérantes atteintes de troubles mentaux. À partir du récit des personnes touchées, nous examinerons les réalités du Québec et du Brésil de façon à susciter les réflexions sur les difficultés et les facilités d’avoir un chez-soi.
02—Ne faisons pas l’autruche... regardons ce qui se passe à l’intérieur de nos pratiques
Mots clés : Proche/famille, lutte, déstigmatisation, intervention, partenariat
Gisèle Forget-Bordron, directrice générale, Apabemso, Caroline Descary, directrice générale, Entraide Lachine, Nicole Lahaie, chef d’administration de programme, CSSS de Dorval-Lachine-LaSalle, toutes trois de Montréal
La stigmatisation est omniprésente dans nos milieux d’intervention. La table de coordination en santé mentale adulte du territoire du CSSS de Dorval-Lachine-LaSalle s’est penchée sur ce phénomène et désire partager son expérience.
04—Le défi d’organisation des services de réadaptation au Québec : comment viser le rétablissement et vaincre la stigmatisation?
Mots clés : Service de réadaptation, organisation des services, rétablissement, déstigmatisation, réseautage
Catherine Briand, professeure-chercheuse, École de réadaptation, Université de Montréal, Hélène Racine, directrice des soins infirmiers et directrice de la qualité, Institut universitaire en santé mentale Douglas, toutes deux de Montréal; Caroline Morin, coordonnatrice, Programme santé mentale et dépendance, CSSS de Rivière-du-Loup, Bas-Saint-Laurent
Cet atelier présente les résultats de deux journées de réseautage auprès d’une vingtaine de coordonnateurs/chefs de programmes de santé mentale du Québec. Cet atelier a comme but de poursuivre la réflexion sur les enjeux de l’organisation des services de réadaptation au Québec et sur les moyens de vaincre la stigmatisation. Des méthodes de pédagogie active stimuleront les échanges.
05—Être parent et avoir une problématique en santé mentale : un tabou persistant!
Mots clés : Moyens et outils à développer, déstigmatisation, sensibilisation, prévention et entraide, intervention
Nicole Tremblay, cofondatrice, Marianne Benny, membre sympathisante et bénévole, Caroline Lafrance, intervenante communautaire, toutes trois de Parents-Espoir, Québec
Les personnes ayant un problème de santé mentale font face à des préjugés tenaces en ce qui concerne leurs capacités parentales. Les mesures sociales mises en place devant les difficultés vécues par ces familles en témoignent. Parents-Espoir, en donnant une voix à ces parents et en les soutenant dans leur vécu familial, selon leurs besoins, contribue à briser ce tabou.
06—La sociocratie, une structure pour stimuler le rétablissement, au-delà de la stigmatisation
Mots clés : Structure, créativité, responsabilité, collectivité, rétablissement
Madeleine Pont, directrice, Groupe romand d’accueil et d’action psychiatrique (GRAAP), Barbara Zbinden, directrice, Coordination romande des associations d’action pour la santé psychique, toutes deux de Suisse; Gilles Charest, président, Sociogest, conseiller en organisation et directeur de l’éducation, Centre mondial de sociocratie, directeur, École internationale des chefs, Abitibi-Témiscamingue; Un membre témoin du GRAAP à déterminer
« Quand je suis prêt à changer, le monde autour de moi change ». La sociocratie propose une structure d’organisation qui favorise l’émergence des forces créatrices des participants, ceux-ci partageant un but commun. L’image de la folie changera parce que la maladie sera appréhendée différemment par la collectivité, mais d’abord par les personnes touchées.
Présentation
Résumé 1
Résumé 2
Résumé 3
07—Making employment within mental health services a reality for people who have themselves experienced mental health problems - Faire de l’emploi au sein des services de santé mentale une réalité pour les personnes vivant ou ayant vécu un problème de santé mentale. (traduction simultanée anglais-français)
Mots clés : Faire tomber les obstacles, emploi, services en santé mentale
Rachel Perkins, directrice Assurance qualité et Expérience utilisateur, South West London and St. George’s Mental Health NHS Trust, Londres, Royaume-Uni
Des fous administrant un asile? Dans nos efforts pour vaincre la stigmatisation et la discrimination, regardons d’abord chez soi : mettons fin aux catégorisations néfastes, « eux » et « nous », existant au sein des services de santé mentale. Fondé sur 15 années d’expérience, cet atelier explorera les particularités et les défis de l’embauche active de personnes utilisatrices au sein même des services de santé mentale.
Mardi 9 novembre — AM-10h45 à 12h
À l’hôtel Fairmont Le Reine Élizabeth de Montréal
08—Rompre avec l’exclusion : le PASM au service de l’intégration!
Mots clés : Lien thérapeutique, accompagnement, respect, soutien, sécurité
Monique Chicoyne, coordonnatrice de l’implantation du PASM, dans l’Est de la ville, Diane Dupont, coordonnatrice du projet des activités liées au transfert en CSSS, toutes deux de Montréal
Qui dit maladie mentale dit médecins spécialistes, médicaments différents, services médicaux spécifiques : un suivi malheureusement stigmatisant! Pour les personnes psychiatrisées stabilisées, le transfert de leur dossier vers des ressources de première ligne leur permet de réintégrer la communauté grâce à un suivi personnalisé à leur clinique de quartier ou au CLSC. Découvrez comment ce processus est mis en œuvre et favorise la déstigmatisation!
09—L’approche relationnelle : une approche spécifique d’analyse et de mise en action des liens sociaux axée sur l’entraide naturelle
Mots clés : Intervention de réseaux, réseau social, soutien social, isolement social
Laurent Vachon, travailleur social, CSSS de Matane, Bas-Saint-Laurent
L’approche relationnelle (travail social de réseau) permet, grâce à l’analyse du réseau social de la personne et des éléments de soutien présents, de maximiser le potentiel d’aide naturel existant ou encore de créer de nouvelles perspectives d’entraide, comme par la création de nouveaux liens (exemple : pairage), en vue de réduire l’isolement social vécu et la stigmatisation.
10—La stigmatisation d’hier à aujourd’hui; plan d’avenir
Mots clés : Historique, constance, réclusion, marginalisation, isolement social
Francisco Pinero, médecin-psychiatre, Estrie
Depuis toujours, la personne différente a été marginalisée et souvent exclue des milieux social et communautaire. La société a entretenu, au fil des époques et des croyances, un regard méfiant, voire méprisant, envers ces individus dits « bizarres ». Leur intégration à part entière repose sur une évolution des attitudes basée sur la démystification et l’éducation. Cet atelier se veut un regard sociétal et historique de la stigmatisation face à la maladie mentale.
11—Confrontation des perceptions : troubles psychiques vs troubles physiques, un regard sur la qualité de vie des personnes désinstitutionnalisées
Mots clés : Stigmatisation, logement, emploi, médias de masse, qualité de vie des personnes désinstitutionnalisées
Henri Dorvil, Ph. D., École de travail social, Sarah Boucher Guévremont, M. Sc. anthropologie, étudiante, maîtrise en travail social, Gilles Dupuis, Ph. D., Département de psychologie, tous trois de l’Université du Québec à Montréal; Paul Morin, Ph. D., Département de service social, Université de Sherbrooke, Estrie
La stigmatisation des troubles mentaux constitue un tabou des plus tenace. Notre communication abordera les différences de perception entre troubles psychiques et troubles physiques et s’attardera sur les effets de la stigmatisation des troubles mentaux dans les sphères du logement, de l’emploi, des médias de masse ainsi que de la qualité de vie des personnes, thématique de notre recherche actuelle (CRSH).
12—Trois défis à relever pour accroître la participation sociale
Mots clés : Politique gouvernementale, défis, participation sociale
Valérie Vanasse, conseillère, OPHQ, Centre-du-Québec
La persistance d’obstacles que rencontrent les personnes handicapées exige de préciser et de réorienter l’action gouvernementale en faveur de leur participation sociale. La politique gouvernementale À part entière propose de rendre la société plus inclusive, plus solidaire et équitable et plus respectueuse des choix et des besoins des personnes handicapées et de leur famille. Elle établit des priorités qui commandent des actions intersectorielles.
14—Career opportunities and handling the dilemma of openness - Possibilités de carrières : les enjeux de la divulgation. (traduction simultanée anglais-français)
Mots clés : Emploi, carrière, divulgation
Liz Sayce, chef exécutif, Royal Association for Disability Rights (RADAR), Londres, Royaume-Uni
Une carrière c’est plus qu’un emploi. Les personnes utilisatrices désirent les mêmes possibilités de carrière que les autres citoyens. Une nouvelle étude britannique démontre que des obstacles empêchent encore ces personnes de progresser sur le plan professionnel, mais révèle des pistes de solution. Cet atelier présentera des histoires de succès, les résultats de la recherche et comment les joueurs clés du système peuvent soutenir l’égalité d’accès en emploi pour les personnes utilisatrices.
Mardi 9 novembre — PM-13h30 à 14h45
À l’hôtel Fairmont Le Reine Élizabeth de Montréal
17—Partenariat entre le Tribunal de la santé mentale et la résidence Sainte-Claire (HLHL) : des conditions gagnantes pour éviter la judiciarisation
Mots clés : Partenariat, citoyenneté, intégration dans la communauté, Tribunal de la santé mentale, hébergement
Hélène Rochette, agente de programmation et coordonnatrice clinique, résidence Sainte-Claire, Hôpital Louis-H. Lafontaine, Louise Riopel, coordonnatrice, UPS-J, CSSS Jeanne-Mance, Direction des services spécifiques et santé publique, toutes deux de Montréal
Le partenariat entre le Tribunal de la santé mentale et la résidence Sainte-Claire de HLHL a offert aux personnes qui ont bénéficié de ce service une alternative à l’emprisonnement, les a aidées à surmonter les difficultés qu’elles vivent, à retrouver leur autonomie et à se réapproprier leur rôle de citoyen. Bilan de la première année d’expérimentation de cette alliance prometteuse.
18—Changer les mentalités et les comportements : comment s’y prendre? - État de situation d’une vaste étude nationale
Mots clés : Recherche, programmes, antistigmatisation
Stéphanie Lassonde, chef des communications, Romie Christie, gestionnaire, Programme antistigma/antidiscrimination, toutes deux de la Commission de la santé mentale du Canada, Calgary
La recherche sur la stigmatisation en santé mentale et les stratégies pour la combattre se font plutôt rare. La Commission de la santé mentale du Canada travaille avec les partenaires du pays pour identifier les programmes antistigmatisation qui produisent des résultats positifs et communiquer les meilleures pratiques à l’ensemble du réseau.
19—Quand la stigmatisation prend toute la place, pas évident de se rétablir!
Mots clés : Discussion, piste de solution, stigmatisation et rétablissement, exercice interactif, discours des usagers, changement sociétal
Sylvain d’Auteuil, directeur, Porte-voix du Rétablissement, personne en rétablissement, Montérégie; Véronique Bizier, agente de recherche, membre du conseil d’administration, Porte-voix du Rétablissement, personne en rétablissement, Québec; Noémie Charles, M. Sc., travailleuse sociale, spécialiste en activités cliniques, Centre du Florès – programme clientèle en santé mentale, personne en rétablissement, Laurentides
Fou, bénéficiaire, citoyen… Les appellations changent, la discrimination persiste. Préjugés, exclusion et pauvreté figurent parmi les conséquences de cette discrimination. Lors de cet atelier interactif sur la stigmatisation et le rétablissement, les résultats de sondages menés auprès de personnes en rétablissement éclaireront nos discussions et guideront notre réflexion sur des actions collectives à entreprendre avec tous les acteurs interpellés.
Mardi 9 novembre — PM-15h15 à 16h30
À l’hôtel Fairmont Le Reine Élizabeth de Montréal
20—Comment le programme de placement et soutien à l’emploi (IPS) contribue à la déstigmatisation
Mots clés : Témoignages et expériences positives, divulgation et accommodement, implantation en milieu rural, tabous et résistances, autostigmatisation
Marie-Sylvie St-Pierre, conseillère en adaptation au travail et coordinatrice de l’équipe IPS, Mireille Valois, conseillère en adaptation au travail, Claude Therrien, agent de relations humaines, tous trois du Centre Wellington de l’Institut Douglas, Montréal; Manon Belley, conseillère en emploi, l’Arrimage, Saguenay-Lac-Saint-Jean
Une pandémie positive, par le travail de notre clientèle, a contaminé leurs employeurs, leurs intervenants et leurs milieux jusqu’au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Le partage d’une décennie d’expériences de travail IPS en milieu urbain, avec une implantation de ce modèle de soutien à l’emploi en région rurale. Nous vous convions à interpeller les efforts supplémentaires à déployer contre l’autostigmatisation.
Présentation 1
Présentation 2
Résumé
21—Table ronde sur la stigmatisation – la parole à ceux qui la vivent!
Mots clés : Citoyenneté, changement de perspective, mise en action, travail
Lynda Hébert, directrice, Croissance Travail, Québec; Une personne utilisatrice
Réunis sous l’oeil de la caméra, des participants de Croissance Travail échangent sur leurs stratégies pour contrer la stigmatisation (présentation d’un DVD). Il en ressort que les choix d’engagement des participants, faits en cohérence avec leurs projets de vie, peuvent devenir des occasions fort intéressantes de combattre la stigmatisation et dans certains cas, l’autostigmatisation. Vous êtes ensuite sollicité pour réfléchir avec nous à de nouvelles avenues.
23—Le travail, un lieu possible de déstigmatisation
Mots clés : Autostigmatisation, identité, rétablissement, travail
Karine Donnelly, conseillère en réadaptation, Christine Morin, conseillère en réadaptation, Catherine Joly, conseillère en réadaptation, toutes trois d’Accès-Cible, Montréal
L’atelier aura pour but principal de proposer le travail comme lieu privilégié de déstigmatisaion. Celui-ci permettra d’amener les participants à réfléchir sur le fait de tolérer la stigmatisation et d’apprendre des moyens pour mieux vivre la stigmatisation plutôt que de la vaincre. Le contenu sera surtout sous forme d’échanges par rapport à des situations concrètes. Nous explorerons le groupe comme outil d’intervention dans le processus de déstigmatisation.
Mardi 9 novembre 2010, 17 h…
À l’hôtel Fairmont Le Reine Élizabeth de Montréal
Hommage aux bâtisseurs
L’AQRP célèbre ses 20 ans et rend hommage à ses bâtisseurs ainsi qu’aux pionniers et aux stars de la réadaptation psychosociale. En vidéo, trois bâtisseurs de l’AQRP rappellent quelques faits marquants de l’histoire de l’Association : Dʳ Francisco Pinero, cofondateur de l’AQRP et premier président du conseil d’administration; Claude Lagueux, premier usager membre du conseil d’administration; Luc Vigneault, premier président-usager du conseil d’administration.
Télécharger la présentation : Hommage.pdf
Entrevue avec Dr Francisco Pinero, cofondateur de l’AQRP et premier président du conseil d’administration.
Mercredi 10 novembre — AM-9h à 10h15
À l’hôtel Fairmont Le Reine Élizabeth de Montréal
25—Un projet novateur de soutien à l’autogestion de la santé : le soutien psychoéducatif pour la dépression, les troubles anxieux et les troubles bipolaires à Revivre
Mots clés : Autogestion de la santé, entraide, troubles de l’humeur ou anxieux, rétablissement, soutien psychoéducatif
Bruno Collard, responsable des services et coordonnateur du projet, Revivre, Janie Houle, Ph. D., professeure, Département de psychologie, section communautaire, Université du Québec à Montréal, Un participant aux ateliers psychoéducatifs de Revivre, tous de Montréal
Venez découvrir le programme de soutien à l’autogestion de la santé pour les troubles affectifs ou anxieux de Revivre! Sous la forme d’ateliers psychoéducatifs auxquels se greffe un soutien personnalisé offert par un intervenant qualifié, ce projet constitue une approche novatrice et fort prometteuse pour l’autonomisation et la réappropriation du pouvoir de la personne sur sa santé mentale.
27—Vues de l’esprit et École Mini Psy : deux exemples de projets d’éducation populaire consacrés à combattre les préjugés
Mots clés : Préjugé, anorexie, dépression, espoir
Christine Limoges, conseillère en communication, Camillo Zacchia, chef professionnel en psychologie, tous deux de l’Institut Douglas, Montréal
Cet atelier présente deux initiatives du Programme de l’éducation du public. Vues de l’esprit prend la forme de soirées-films et discussions traitant d’un trouble de santé mentale où des chercheurs sont invités à répondre aux questions du public. École Mini Psy offre une série de cours présentés par des experts de l’Institut Douglas sur différentes maladies mentales. Les sujets sont accessibles, vulgarisés et visent à combattre les préjugés.
28—Trouble mental, croyances religieuses et proches : deux femmes témoignent de leur vécu face à la stigmatisation
Mots clés : Savoir expérientiel, témoignage, spiritualité, vécu des proches, déstigmatisation
Anne-Marie Benoit, paire aidante, Institut universitaire en santé mentale de Québec, Martine Boudreault, agente d’intégration socioprofessionnelle, Le Pavois, toutes deux de Québec
Ces témoignages porteront d’une part sur la double stigmatisation vécue par Anne-Marie Benoît (schizophrénie et conversion à l’Islam), ainsi que sur le soutien apporté par sa famille; alors que Martine Boudreault , atteinte d’un trouble bipolaire, partagera son cheminement en lien avec la déstigmatisation grâce au soutien de son conjoint.
29—Victimes de stigmatisation et de discrimination!
Mots clés : Stigmatisation – comparaison Québec et ailleurs – qualité de vie et rétablissement
Dr Constantin Tranulis, psychiatre, Hôpital Louis-H. Lafontaine, Francine Dubé, directrice générale, Société québécoise de la schizophrénie, tous deux de Montréal
Lutter contre la stigmatisation est un objectif louable, mais malheureusement difficile à atteindre. À travers un survol d’études et d’initiatives internationales, nous allons dresser un tableau des actions possibles aux plans local et national découlant des facteurs discriminants relevés. Aussi s’ajouteront les résultats d’un sondage sur les éléments de qualité de vie tels qu’ils sont perçus par les personnes atteintes de schizophrénie et leurs familles.
Présentation 1
Présentation 2
Résumé
30—Le Psyfuté : un outil pratique sur le chemin du rétablissement
Mots clés : Rétablissement, outil, autonomie, stigmatisation
Benoit Delatte, psychiatre et coordonnateur, Club psychosocial « La Charabiole », Namur, Belgique
Le Psyfuté est un nouveau guide conçu par des professionnels de l’aide et du soin de Belgique et validé par des personnes utilisatrices. Venez découvrir cet outil interactif qui propose d’accompagner usager et soignant dans cinq domaines : le réseau d’aide, la santé, la relation soignant-soigné, l’argent et les droits, le quotidien, afin de permettre à chacun de s’y retrouver dans le labyrinthe de la santé mentale.
31—L’union de deux cultures; le coeur du rétablissement
Mots clés : Rétablissement, équitation thérapeutique, plateau de travail
Annie Fraser, directrice générale, Manon Lebel, conseillère en intégration socioprofessionnelle, Marja Murray, formatrice au programme PARS, toutes trois de SAIME, Dre Sarah Landry, psychiatre, Clinique externe de psychiatrie, Hôpital régional du CSSS de Rimouski-Neigette, Yves Paquet, et Roberto Collin, participants PARS, tous du Bas-Saint-Laurent
Le « big-bang » de deux cultures! (le médical et le communautaire) donne naissance à une nouvelle approche. Un projet novateur qui utilise la démarche socioprofessionnelle comme levier au rétablissement et à la déstigmatisation de la personne vivant avec un trouble sévère de santé mentale. Il amalgame ateliers d’éducation psychosociale, plateaux de travail et équitation thérapeutique. Les résultats sont surprenants.
32—Au-delà du dilemme « stigmatisation/normalisation » : des voix et des stratégies plurielles
Mots clés : Changement positif, intégration, stratégies plurielles
Marie-Laurence Poirel, chercheuse invitée, Lourdes Rodriguez, Ph. D., professeure, toutes deux de l’École de service social, Université de Montréal, Raymond Beaunoyer, agent de liaison et coordonnateur, Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec, Monique Goulet, intervenante, Prise 2, Suzelle Parent, paire aidante et représentante du comité citoyen, Alliance de recherche université-communauté santé mentale et citoyenneté, tous de Montréal
Pour tenter de sortir de la stigmatisation, deux voies semblent s’ouvrir, à un moment ou à un autre de leur trajectoire, aux personnes qui vivent des problèmes graves de santé mentale : rejoindre les rangs des « normaux » ou faire reconnaître la légitimité de leur différence. Ces deux options sont-elles soutenues de manière égale dans les programmes et les pratiques en santé mentale?
33—Clé56.com : une Web-série documentaire et un site Web pour faire la lutte aux préjugés
Mots clés : Hôpital psychiatrique, Web-série, Internet, lutte aux préjugés, réalité
Jean Lepage, conseiller aux communications, Sonia Lupien, directrice de la recherche, Catherine Dion, agente d’information, tous trois de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, Montréal; Alexandre Hamel, cinéaste, Montréal
L’Hôpital Louis-H. Lafontaine a décidé d’utiliser la technologie du Web 2.0 pour faire la lutte aux préjugés sur la santé mentale et l’hôpital psychiatrique. L’établissement a remis la clé 56, celle qui ouvre les portes de l’hôpital, à un jeune finissant en cinéma et lui a donné carte blanche. Jamais un hôpital psychiatrique n’a entrepris pareille initiative! Le projet clé56.com, c’est sa vision de l’hôpital psychiatrique; un point de vue original, subjectif et profondément humain.
Mercredi 10 novembre — AM-10h45 à 12h
À l’hôtel Fairmont Le Reine Élizabeth de Montréal
35—Les auteurs d’agression sexuelle : quand la stigmatisation augmente le risque de récidive
Mots clés : Agresseur sexuel, préjugé, stigmatisation, récidive
Francis Laroche, sexologue clinicien et psychothérapeute, Katia-Sophie Marcoux, sexologue clinicienne et psychothérapeute, tous deux de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec, Clinique d’évaluation et de traitement des troubles du comportement sexuel, Québec
Le thème de l’agression sexuelle est abondamment traité dans nos médias. Par cette présentation, nous comptons vous offrir un regard différent, un regard de l’intérieur portant sur ces individus ayant eu des comportements sexuels déviants. Nous souhaitons qu’une meilleure connaissance de leur réalité diminuera la stigmatisation et par conséquent la récidive sexuelle.
36—Retrouver l’élan de vie
Mots clés : Reconstruction intérieure, estime de soi, déstigmatisation, connaissance de soi, équilibrer
Anne de Guise, directrice générale, Nicole Asselin, animatrice/intervenante volet Expression, Francine Roberge, participante aux ateliers de créativité du Centre et membre du conseil d’administration, toutes trois du Centre de la Croix Blanche, Montréal
Les personnes fragilisées qui suivent la démarche de créativité et de connaissance de soi du Centre de la Croix Blanche de Montréal retrouvent leur élan de vie fondamental et leur pouvoir. Un film et un témoignage illustrent ce vibrant processus de reconstruction intérieure axé sur les forces et la capacité de rebondir.
37—L’outil d’identification des besoins de réadaptation : l’appropriation par le client du processus d’évaluation
Mots clés : Réadaptation psychosociale, évaluation, outil
Martin Caouette, conseiller clinique, Gaëtan Tremblay, agent de programmation, de planification et de recherche, Mélanie Belleville, agente d’intégration, tous trois du Centre de réadaptation La Myriade, Lanaudière
Les intervenants du programme santé mentale (SIV) du Centre de réadaptation La Myriade ont, par le biais d’un projet de recherche, développé un outil novateur favorisant la participation active de la personne à son processus d’évaluation et à l’analyse de ses propres résultats. Nous vous présenterons les étapes d’élaboration et d’expérimentation, de même que les résultats et les effets de cet outil sur le processus de réadaptation.
41—L’invasion du rétablissement dans un cercle de qualité
Mots clés : Rétablissement, savoir expérientiel, cercle de qualité, partenariat, interdisciplinarité
Karine Poirier, assistante du supérieur immédiat, Yves Robitaille, chef d’unité, tous deux de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec, Québec
Le CERCLE DE QUALITÉ est une réunion interdisciplinaire où se discute l’amélioration continue des soins et des services offerts sur une unité de soins psychiatriques à la clientèle en début d’évolution de psychose. L’intégration de personnes utilisatrices et de partenaires de la communauté a entraîné un véritable vent de changement que nous qualifions « d’invasion du rétablissement » et contribue à déstigmatiser les personnes atteintes de maladie mentale.
42—Toxico et santé mentale, l’expérience de PECH : se faire sortir ou s’en sortir?
Mots clés : Stigmatisation, troubles concomitants, responsabilité citoyenne, questionnement, valeurs et éthique
Judith Bruneau, coordonnatrice, Sonia Lévesque, intervenante, toutes deux de la maison d’hébergement de PECH, Québec
De plus en plus de personnes utilisatrices vivent avec un problème de toxicomanie et de santé mentale. Dans un contexte d’hébergement, il est facile de stigmatiser les utilisateurs qui surconsomment des drogues. Dans cet atelier, à partir de l’expérience de PECH, les animatrices illustreront la réflexion et les démarches ayant permis, dans la perspective du rétablissement, d’accueillir et d’appuyer les personnes souffrant de troubles concomitants.
Formations
Mardi 9 novembre — AM-9h à 12h
À l’hôtel Fairmont Le Reine Élizabeth de Montréal
F2—« Mieux vivre avec les voix » : un programme contribuant à la déstigmatisation de l’expérience d’entendre des voix
Mots clés : Entendeur de voix, approche novatrice au Québec, rétablissement, facteurs thérapeutiques
Évelyne Audet, agente de rétablissement, Brigitte Soucy, agente de développement, Brigitte Savard, personne utilisatrice de services, toutes trois du Pavois, Myreille St-Onge, Ph. D., professeure agrégée, École de service social, Université Laval, toutes de Québec
Aider les entendeurs de voix à parler ouvertement et librement, et les appuyer dans un processus les amenant à « Mieux vivre avec les voix », voilà un pas vers la déstigmatisation de leur expérience. C’est ce que nous souhaitons par cette formation qui vise à repérer ce que nous pouvons faire collectivement pour être aidants auprès des personnes qui expérimentent ce phénomène humain.
Mardi 9 novembre — PM-13h30 à 16h30
À l’hôtel Fairmont Le Reine Élizabeth de Montréal
F4—« Dire, voir, faire » : une approche alternative en contexte d’intégration socioprofessionnelle
Mots clés : Création, rétablissement, action, échange, citoyenneté
Jean-Pierre Joly, agent de relations humaines responsable des Centres d’intégration socioprofessionnelle, Centre du Florès – Programme clientèle en santé mentale, Vivianne Gobeil, enseignante, Commission scolaire Rivière-du-Nord, Denise Maisonneuve, art-thérapeute, CSSS d’Argenteuil et chargée de cours, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue en art-thérapie, tous trois des Laurentides
Découvrez une expérience intersectorielle et novatrice centrée sur les besoins socioprofessionnels des personnes ayant un trouble mental. Une coconstruction basée sur l’échange, la création et l’action, au centre de laquelle le participant devient l’expert de son rétablissement. Un programme de réadaptation où l’intervenant propose un cadre favorisant la déstigmatisation et un renversement des regards.
F5—Notions fondamentales en réadaptation psychosociale et rétablissement
Mots clés : Réadaptation psychosociale, stigmatisation, rétablissement, pratique novatrice, sensibilisation
Michel Gilbert, conseiller clinique, Alain Boismenu, chef de programme, Annie Bossé, paire aidante, tous trois du Centre de réadaptation La Myriade, Lanaudière
Conçue en quelque sorte comme un cours 101, cette formation s’adresse aux personnes qui désirent s’initier à la réadaptation psychosociale et au rétablissement des personnes affectées par des troubles mentaux. Les participants se familiariseront avec la situation clinique et sociale de ces personnes, de même qu’avec les valeurs, les principes et les pratiques reconnus dans le domaine de la réadaptation psychosociale.
F7—Défendre mes droits, c’est pas fou!!!
Mots clés : Intervenant, gestionnaire, personne utilisatrice
Nancy Melanson, conseillère, Nicole Gauthier, conseillère, toutes deux du Collectif de défense des droits de la Montérégie; Une personne utilisatrice à déterminer
Après avoir pris conscience que la stigmatisation dont sont victimes les personnes ayant un problème de santé mentale a un effet majeur sur le respect de leurs droits fondamentaux, il sera démontré que le fait d’être informé de leurs droits facilite le processus d’appropriation du pouvoir et l’accès à la pleine citoyenneté des personnes vivant avec un problème de santé mentale.
F9—L’évaluation de programmes dans les services de santé mentale : fondements et exemple de l’évaluation du Programme de soutien aux études à HLHL
Mots clés : Application des connaissances, évaluation de programmes, soutien aux études
Jocelyn Bisson, conseiller clinique en réadaptation, recherche et évaluation, Geneviève Gingras, agente de programmation et coordonnatrice, Programmes étude et formation, Service des programmes de réadaptation vocationnelle, tous deux de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, Montréal
L’évaluation de programmes est un moyen privilégié pour mesurer la qualité des services de santé mentale et les améliorer sur une base continue dans la perspective du rétablissement. L’atelier sensibilisera le participant aux principes fondateurs de l’évaluation de programmes (théorie du programme, évaluation normative, processus, résultats) et s’appuiera sur l’exemple concret de l’évaluation du Programme de soutien aux études de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine.
Mardi 9 novembre — AM-9h à 16h30
À l’hôtel Fairmont Le Reine Élizabeth de Montréal
F10—Démystifier le rétablissement
Mots clés : Rétablissement, déstigmatisation, démystification, espoir, citoyenneté
Élodie Barthell-Mailhot, intervenante, Martin Lafrenière, intervenant, tous deux du Programme d’encadrement clinique et hébergement (PECH), Québec
Le rétablissement est à la mode, mais connaître ses étapes, l’intégrer, y croire, c’est accroître son cheminement, c’est reprendre le pouvoir d’une vie qui est la nôtre, refuser la stigmatisation, accepter que nous affrontons tous des barrières. Le rétablissement n’est pas une parure dont se dore notre système, mais un chemin qui nous amène à vivre au-delà de nos difficultés.
F11—Votre cheminement vers le rétablissement : un programme novateur pour les usagers, donné par des pairs
Mots clés : Modèle axé sur le soutien par les pairs, qualité de vie, gestion de soi, médication comme outil de rétablissement, plan d’action personnel
Odette Beaudoin, animatrice et présidente, Société québécoise de la schizophrénie, Montréal; Gilles Bégin, coanimateur et intervenant pair aidant, CTR de Nemours, Institut universitaire en santé mentale de Québec
L’’atelier animé par un pair aidant et la mère d’une personne atteinte portera sur les modalités du programme et abordera ces cinq thèmes : rétablissement, qualité de vie, gestion de soi, médication et plan d’action personnel. Sera aussi présentée l’expérience concrète d’un formateur. Cet atelier vise les personnes désireuses de donner cette formation, des pairs et des intervenants.
F16—Participation citoyenne : comment exercer une influence sur les décisions qui nous concernent
Mots clés : Représentation démocratique, appropriation du pouvoir, participation citoyenne, délégué, habileté
Louise Dallaire, chargée de projet, AGIDD-SMQ, Montréal
Le défi de la participation des personnes utilisatrices de services en santé mentale aux structures de décision du réseau de la santé et des services sociaux est en voie d’être relevé au Québec. Dans ce contexte, l’AGIDD-SMQ offre une formation afin d’outiller les représentants et d’augmenter leur capacité d’influencer leur réalité et les décisions qui les concernent.
Mercredi 10 novembre — AM-9h à 12h
À l’hôtel Fairmont Le Reine Élizabeth de Montréal
F17—Contrer la stigmatisation – Sensibilisation
Mots clés : Stigmatisation, préjugé, étiquette, autostigmatisation, discrimination
Yves Blanchette, directeur, Hélène Beaulieu, agente de communication, Maude Houle Lacroix, stagiaire en techniques de travail social, tous trois du Regroupement des organismes de base en santé mentale, Mauricie
La stigmatisation les ronge jusqu’aux os! Elles sont victimes de stigmatisation de la part de leur famille et de leurs proches, de la part des services de santé, dans leur milieu de travail et vont même jusqu’à s’autostigmatiser. Nous allons mettre un peu de chair autour de l’os, en vous informant et en vous sensibilisant à ce problème d’envergure!
F21—Expertise professionnelle et savoir expérientiel : une combinaison gagnante pour le rétablissement!
Mots clés : Tandem = rapport égalitaire, savoir expérientiel, rétablissement, déstigmatisation, histoire de société
Marie Gagné, personne utilisatrice de services et formatrice, Huguette Savard, formatrice, toutes deux de l’AQRP, Québec
Concilier expertise professionnelle et savoir expérientiel pour bonifier nos pratiques : voilà le défi relevé par le Groupe de formation provincial sur le rétablissement des personnes en milieux d’hébergement de l’AQRP. Quatre éléments mobilisateurs seront explorés dans cette formation : le développement d’une vision commune du rétablissement, la reconnaissance du savoir expérientiel et son incidence sur la déstigmatisation, l’établissement de rapports égalitaires et l’émergence d’un large mouvement social irréversible.