Au-delà des études scientifiques qui observent que la stratégie de contact mise en oeuvre lors des activités de type bibliothèque vivante est, à ce jour, la plus efficace pour lutter contre la stigmatisation, la discrimination et les préjugés, nous y croyons pour avoir constaté les impacts positifs et persistants chez les personnes qui participent en tant que Livre vivant, en tant que “lecteur” ou comme organisateur.

Il est émouvant, notamment, de voir une personne franchir les étapes du dévoilement retrouver la confiance en elle et s’éloigner peu à peu de l’autostigmatisation en témoignant de ses forces, de ses avancées et de sa résilience.

Le grand public découvre des modèles de dévoilement qui libère du non-dit et met en valeur le processus vivant qu’est le rétablissement! Chacun comprend qu’il peut être accueilli et accompagné au sein d’une difficulté : surtout qu’il peut espérer se transformer et s’épanouir!

En d’autres termes, les activités de type bibliothèque vivante sont une concrétisation de plusieurs convictions au cœur de l’AQRP qui est porteuse des bonnes pratiques en santé mentale dans une perspective de rétablissement :

• Il s’agit d’une activité clé en main de lutte contre la stigmatisation et la stigmatisation internalisée. Elle contribue à ouvrir le dialogue, changer le regard et réduire la discrimination autour de la santé mentale;

• La stratégie de contact qui est mise en place lors des activités est, à ce jour, la stratégie la plus efficace de lutte contre la stigmatisation;

• L’activité permet de valoriser le savoir expérientiel des personnes vivant et ayant vécu avec des enjeux en santé mentale et leurs proches.

• C’est une occasion de développement du pouvoir d’agir des personnes concernées;

• C’est aussi une occasion, pour les Livres vivants, de participer à la vie citoyenne (pleine citoyenneté), devenir un intervenant de sensibilisation;

• L’activité offre un soutien au rétablissement;

• La façon dont les activités ont été conçues et leurs processus organisationnels permettent de faire du travail intersectoriel;

• La richesse du réseautage entre les organismes de tous les horizons (santé mentale, emploi, jeunesse, travail de rue, centres de femmes, etc.) invite à de nouvelles pratiques et à une visibilité de leurs services.

• Créer des ponts entre les personnes concernées, le grand public, organismes communautaires, CIUSSS, et autres institutions.

• Répondre concrètement aux besoins du MSSS, du communautaire et des citoyens liés à la primauté de la personne.

• Et plus encore!